Agnes water

Nuit de samedi à Rockhampton sous la pluie.

Après ces trois jours (et ces trois nuits!) à Airlie beach sous la pluie, nous prenons la décision de ne plus dormir dans le van tant que nous aurons la pluie, et les prévisions ne sont pas bonnes !

Nous réservons donc un motel. Proche de la route, mais au sec! Et dans un lit!

Je dois dire que j'ai de plus en plus de mal à dormir dans le van.

Vu les prévisions des jours suivants, nous nous interrogeons sur la suite du parcours. Nous avions envisager de nous arrêter à Agnes Water, petite station balnéaire, réputée pour ses vagues pas bien méchantes, idéales pour apprendre à surfer. Mais faire ça sous la pluie...

Après un énorme steak, cuit parfaitement (Rockhampton est la capitale australienne du boeuf), nous nous endormons un peu inquiets.

Direction donc agnes water !

Van ou hôtel? Un ou deux jours? Pluie ou pas pluie? Soleil ou pas?

Plus nous nous rapprochons, plus le ciel se dégage.

Van, deux jours. Et cours de surf le dimanche matin !

Nous passons l'après-midi du dimanche au de l'océan, à sauter dans les vagues, sur la partie de plage surveillée par le lifeguard.... Qui est plus souvent dans l'eau à jouer dans les vagues avec sa planche qu'à son poste d'observation.

Nous avons réservé auprès d'une petite école de surf, petit groupe.

Nous avons rendez-vous à 10h au bas du camping.

Vince doit venir nous chercher pour un cours de 3 ou 4 heures. Il est là, à l'heure, mais on s'en bien qu'il n'est pas réveillé depuis longtemps !

Nous serons huit en tout, les quatre étant des jeunes en whv. Trois allemands et une suédoise.

Vince, caricature du surfeur, longue barbe, longs cheveux décolorés par le sel et le soleil. Il nous amène sur une plage quasi déserte, au bout d'un chemin chaotique.

Le plus dur commence, emmener les planches de surf sur la plage. Juliette étant inscrite,  elle a aussi sa planche beaucoup trop grande pour qu'elle puisse la porter seule. Idem pour Romane.

Petit cours théorique sur la plage, essais pour se relever sur la planche couchés sur le sable.

Et puis, il faut se lancer. Les vagues sont parfaites pour débuter. Après quelques essais infructueux, Vince lance Romane dans une vague, directement debout sur la planche. L'extase! Elle tiendra longtemps dans la vague. Juliette se contentera de glisser allongée sur la planche, mais abonndonera après plusieurs culbutes.

Tous les autres arriveront à se mettre debout, plus ou moins longtemps...

Et tout ça sous le soleil !

Vince nous ramène au camping, il est déjà 15h30. Le petit déjeuner est loin.

Repas pique-nique, puis petit tour à la piscine.

C'est là que je me ferai dévorer les jambes par une armée de moucherons millimètriques.

Deux belles journées au final alors que nous craignons le pire.